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Le mot de Mère Abbesse
Il y a peu de temps, le pape François se trouvait à Marseille, carrefour d’une humanité multiple ; Marseille mosaïque créative. Ses appels répétés pour que « L'expérience de foi provoque avant tout un tressaillement devant la vie. Tressaillir c'est être “touché à l'intérieur”, avoir un frémissement intérieur, sentir que quelque chose bouge dans notre cœur ». Tressaillir, poursuit-il «C'est le contraire d'un cœur plat, froid, installé dans la vie tranquille, qui se blinde dans l'indifférence et devient imperméable, qui s'endurcit, insensible à toute chose et à tout le monde, même au tragique rejet de la vie humaine qui est aujourd'hui refusée à nombre de personnes qui émigrent, à nombre d'enfants qui ne sont pas encore nés, et à nombre de personnes âgées abandonnées ». Quelle puissance de vérité dans ces paroles ! Comment ne pas ouvrir son cœur pour être touché au plus profond, pour vivre en chrétien, en disciple de l’Evangile, en frère. Car l’Evangile, c’est cela « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12).
En ce mois d’octobre, nous allons vivre la semaine missionnaire, comme chaque année. Comment
pouvons-nous la vivre pour être missionnaire là où nous sommes ? Et si nous nous engagions pour retrouver le goût de l’enchantement. C’est encore le pape qui nous le disait à Marseille : « Nous avons besoin de retrouver passion et enthousiasme, de redécouvrir le goût de
l'engagement pour la fraternité, d'oser encore le risque de l'amour dans les familles et envers les plus faibles, et de retrouver dans l'Évangile une grâce qui transforme et rend belle la vie ».
Oui, soyons ces missionnaires de l’enthousiasme, de l’enchantement, de la passion du Christ et de l’homme. Soyons-le autour de nous et cela fera tache d’huile dans notre monde.

Mère Marie Christine