Juillet… l’été et la joie des vacances pour un certain nombre, tandis quecertains entament le dernier mois de travail avant le départ. Puisse cetemps à vivre autrement, puisse-t-il aider à aller vers l’essentiel, vers lerelations et la fraternité, vers les découvertes.

Pour nous, juillet, c’est aussi la joie de fêter saint Benoît, notre pèrenotre guide, notre maître puisque nous suivons la Règle qu’il a écrite après des années d’expérience au contact de ceux qui voulaient, comme lui, vivre la vie monastique. Saint Benoît qui a eu l’audace de tout quitter à la suite d’une parole biblique qui résonna dans son cœur, a vécu les débuts de sa vie monastique en solitaire, habitant avec lui même, c’est-à-dire, s’enfonçant en lui-même, au centre de lui-même, au plus profond pour y côtoyer la présence de Celui qui l’avait appelé par sa Parole. Puis, sollicité par des hommes qui voulaient vivre comme lui, ilaccepte de les conduire vers Celui qui est tout pour lui. La première expérience de Benoît comme père de ses frères fut douloureuse, car cesderniers cherchèrent à l’empoisonner. Mais Benoît tout simplement repartit à nouveau dans la solitude. Solitude à laquelle il sera retiré pour une nouvelle expérience de paternité.

Benoit, c’est l’amoureux de Dieu, il est de la race de ceux qui cherchent le Seigneur, qui le suivent, qui le servent et qui lui deviennent familiers.Son désir est de plaire à Dieu seul. Puisse Benoît, le Béni de Dieu, nous conduire à ne rien préférer à l’amour du Christ. Puissions-nous comprendre, à la suite de Benoît, comment le Christ saisit un cœur prêt à se donner et combien il le comble de son amour.

Mère Marie Christine